mercredi 11 janvier 2012

Roupiller sur le ruban (thank you, Arthur)

C’t’un coin tout c’qu’y a d’paumé dans l’quel y a un égout
Qui charrie des molars et des préservatifs
Usagés, où on voit clignoter l’néon fou.
Ca éblouit d’partout, Montparno, c’est du kif.

Un bidasse mignon, va-d’la gueul’, sans galure
Couché sur l’macadam, la têt’ près du ruisseau
Roupill’. Il s’la coul’douc’, comm’ça, à mêm’ la dure
Pâlot sous les sex shops qui éclair’nt son museau.

Les pieds dans c’que tu sais, il en écras’, facile,
Avec un air coincé comm’ pour aller au r’file.
Mets-le sur ton nichon, Mémèn’, il s’les gèl’ sec !

Ca renifl’ sacrément, et pourtant, il sent rien :
Il ronfl’ sur le ruban, les boudins dans l’tarin,
Peinard : y vient d’déguster deux pruneaux dans l’bec.

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