jeudi 22 mars 2012

Le tilleul

Des lecteurs exigeants - mais cette exigence n’est-elle pas une marque d’intérêt ? – me taquinent sur mon manque de persévérance. Ma demi-heure de silence dure un peu, à les en croire. Je reconnais bien vite ma paresse, que je cache en général sous des prétextes divers. Mais là, rien à dire : depuis plusieurs semaines, je n’ai plus le goût d’écrire, plus le courage de copier même pour faire profiter l’univers ébloui de mes productions anciennes. Je ressemble au tilleul que je vois de ma fenêtre. L’hiver, il perd ses feuilles et se mure dans un sommeil dont il semble que rien ne pourra le tirer. Et puis, contre toute attente, le printemps ranime les miroirs ternis et les flammes mortes.
Pardon, donc, aux déçus du bazinisme. Je reprends la parole dès que le moral est revenu, et ce temps me semble proche.

mardi 13 mars 2012

une demi heure

et lorsque l'agneau ouvrit le septième sceau, il se fit dans le ciel un silence d'environ une demi heure