lundi 24 septembre 2012

La route est pleine d’embûches et bordée d’écueils

François Hollande ne peut pas avoir cru qu’il serait aisé de diriger le pays dans la situation où François Fillon l’a laissé. Le soudain désamour dont il est l’objet, et qui ne fait que commencer, il n’était pas difficile de le prévoir. Il serait exagéré de dire que toute l’action du gouvernement me satisfait, mais je la soutiens malgré tout, parce qu’elle me plaît davantage que les rodomontades de la droite, qui a annoncé une situation de faillite pour endetter encore plus le pays. Au moins, Hollande s’attaque au cœur du problème. Il va « déguster », c’est sûr. Il va connaître une descente aux enfers sans précédent. C’est là qu’il faut le soutenir, parce que je crois qu’il n’y a pas d’autre politique possible et que la droite aurait malgré son penchant pour la démagogie fini par y venir, avec en moins le souci de préserver ce qu’on peut de justice sociale. Hollande et les socialistes sont en train de manger leur chapeau, et c’est ce en quoi ils me touchent. Lorsque la gauche a dans le passé exercé le pouvoir en période plus faste, elle s’est laissé aller à la facilité. Dans la rigueur, je souhaite qu’elle se montre courageuse.