samedi 25 février 2012

la première vraie bonne nouvelle

des quatre dernières années : la sortie de la Bougie du Sapeur. Grouillez-vous de l'acheter. Moi, je ne l'ai pas encore fait, mais je me propose de le faire toutes affaires cessantes.

dimanche 19 février 2012

trublion

encore un candidat, mais avec la tronche qu'il a, je doute qu'il passe le premier tour. Délit de sale gueule, sans doute. Moi, je suis ma ligne sans me laisser distraire par les prestidigitateurs.
Mon slogan : nous paierons tous, mais certains plus que d'autres.

dimanche 12 février 2012

baignoire

Un lieu bien dangereux, presque autant qu'un lit : après Claude François, voilà-t-il par que Whitney Houston y passe de vie à trépas. C'est juré : je cesse de me laver.

mercredi 8 février 2012

On choisit ses amis, on subit ses frères

Nous rencontrons dans notre travail, notre famille, notre voisinage, assez de cons pour avoir le droit de choisir des amis qui n'en sont pas.

dimanche 5 février 2012

Contes et légendes

je progresse avec lenteur et bonheur dans "La France avant la France", écrit par des historiens sous le contrôle de Joël Cornette, une autorité assurent les gens compétents.
Les historiens sont souvent amenés à choisir entre des témoignages divergents. Ils s'efforcent, comme les journalistes devraient faire, de recouper leurs sources, ils optent pour les récits qui leur semblent refléter la réalité, mais il est bien évident qu'on ne saura jamais, par exemple, comment est mort Saint Denis, ni où. Alors, pour calmer les angoisses du lecteur, on lui offre une version qui, dans le meilleur des cas repose sur des récits de témoins dignes de foi, mais quelquefois, on ne peut se retenir de penser que l'historien, comme le journaliste d'aujourd'hui, veut plaire à son public. Un récit dramatique n'est pas fait pour lui déplaire. Mais lorsqu'on observe comment les événements mineurs de notre existence sont déformés dans le souvenir de celles et ceux qui les ont vécus, on est saisi d'un doute. Notre soeur se rappelle nous avoir vu voler de la confiture. Moi, je suis sûr que c'est elle. Qui a raison, elle ou moi? Ni l'une ni l'autre : il y a simplement deux écritures de l'histoire. Staline le savait bien et il a essayé, comme à Katyn, d'en jouer.
Nos historiens médiévalistes n'ont pas la perversité du père Joseph. C'est seulement intéressant de comparer ce qu'écrivait Augustin Thierry à ce qu'on prétend aujourd'hui.
Et après tout, n'est-ce pas merveilleux que la vie de nos ancêtres soit perdue dans un brouillard, que nous en soyons réduits à imaginer à notre convenance qui ils étaient, comment ils vivaient, ce qu'ils pensaient.

les amis gaffeurs

on en a connu dans tous les partis. ceux qui disent ce que pense le chef sans oser le dire lui-même. On a connu Ponia, on a Guéant. D'abord, comme jadis Marchais, le prendriez-vous en auto-stop? Lui infliger un bon vieux délit de sale gueule, après tout, ne serait qu'un juste retour des choses. Mais ce n'est pas de ma dignité. Ses propos sur la hiérarchie des cultures est à la fois un peu désuet et tout à fait stupide. Comment mesure-t-il la "valeur" d'une civilisation?
Décidément, la campagne atteint des sommêts de bêtise. Les classements, d'une manière générale, je m'en méfie, sauf ceux qui me donnent en première place

jeudi 2 février 2012

chapeaux, lapins et colombes

Le temps des illusionnistes est revenu. On en a vu, il n'y a pas si longtemps, qui, après un septennat, excellaient à nous persuader qu'ils avaient appris ce qu'il ne fallait pas faire et, de ce fait, étaient plus qualifiés pour éviter les erreurs, puisqu"ils s'en étaient rendus coupables. Notre Sarko réussira-t-il à nous convaincre qu'il est capable de gérer l'austérité, lui l'homme de la richesse ostentatoire?

mercredi 1 février 2012

un gros mot

Il existe, dans notre langue, un mot que j'aime bien, sans doute parce qu'il répond aux exigences de mon enfance, celles de la religion : solidarité. Certes, on l'a un peu galvaudé, il est usé, mais tel qu'il est, je l'aime bien. Il veut dire pour moi que je ne laisse pas celui qui a eu moins de chance que moi sans lui tendre la main, fût-ce un moment. J'avance dans la vie, sûr que c'est mieux de secourir les malheureux que de les ignorer. Et quand j'observe l'opinion généralement répandue outre-Atlantique, je me mets en cause. Pour beaucoup d'américains, la solidarité mène au communisme, donc au mal. Pour eux, secourir celui qui n'a pas eu de chance est un geste condescendant. Il implique que le pauvre est appelé à le rester, tandis que si je le laisse se débrouiller, j'exprime un respect de son libre-arbitre et je sous-entend que nous pourrions demain échanger nos rôles.
La peur du collectivisme, là-bas, justifie des idées un peu extrêmes et des comportements que nous jugeons, ici, plutôt égoïstes. Il va de soi que sous couvert de liberté, on se trouve contents de conserver notre bien. Les beaufs et bobos de tout poil se consolent comme ils peuvent de leur sécheresse de coeur. Pourtant, je ne peux me retenir de penser que la vérité se situe probablement à mi-chemin. Ah! Ce n'est pas facile de trouver la voie...