j'ai testé pour vous
coucher avec un homo
mais c'est douloureux
j'ai aussi testé
coucher avec une homo
et là, c'était mieux
samedi 31 août 2013
jeudi 29 août 2013
religion, foi et morale (2)
Religion, foi et
morale (2)
Sur ce sujet, comme sur bien d’autres, il est bon de nous
affranchir des idées reçues, surtout de celles qui nous viennent de nos
parents. Il est facile en effet, il est
« normal », de partages les croyances de celles et ceux qui nous ont
conçus, mis au monde et éduqués. Vouloir penser autrement, essayer d’avoir un
regard nouveau sur ce que nos parents nous ont appris comme naturel et ce qui
doit être, voilà qui est difficile et nous expose au reproche de renier nos
origines. C’est donc plus facile de hurler avec les loups que de tenter
l’objectivité, juste une fois, pour voir.
Alors, faisons comme si ma formation catholique pouvait être
oubliée, ce qui, bien sûr, relève de l’utopie. Si j’avais le choix, quelle
croyance choisirais-je ? J’ai envie de dire : aucune, parce que je
discerne trop leurs pesanteurs, le système paralysant dans lequel les religions
prétendent nous enfermer. Car le poids des morales qui les accompagnent rend les
religions insupportables. La religion fournit un ensemble plus ou moins
cohérent de dogmes et de préceptes qui a pour résultat, sinon pour objet, de
conditionner hommes et femmes, garantir leur docilité et les maintenir dans une
saine dépendance. Sauf rares exceptions, les religions sont bien vues des
dirigeants en ce qu’elles incitent humains à la résignation et promettent pour
l’au-delà le bien-être inaccessible ici-bas.
Ce qui suscite ma curiosité porte sur le lien qui paraît
systématique entre religion et morale. Sans doute existe-t-il, chez les
fondateurs d’une religion, un sentiment de pureté, un élan. Très vite, elle
devient une sorte de lien (qui est d’ailleurs l’étymologie du mot) à
l’intérieur d’un groupe social et édicte des préceptes qui régissent les comportements
des adeptes. Par quel processus mystérieux cela est-il possible ?
Examinons les textes.
Le Notre Père, base des croyances chrétiennes et des
mouvements qui s’y rattachent.
Notre Père qui es aux cieux. Voilà un début qui n’engage
qu’à croire
Que ton Nom soit sanctifié, que ton Règne vienne.
Pareil : rien de plus que la foi n’est demandé aux fidèles.
Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Ici,
on voit apparaître un commencement de contrainte : la volonté de Dieu peut
se révéler entraîner des obligations comportementales pour moi.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pour le coup,
on a l’impression qu’il s’agit d’une requête sans contrepartie.
Pardonne-nous nos offenses comme nous les pardonnons aussi à
ceux qui nous ont offensés. Cette fois, cela suppose un effort de notre
part ; le pardon des offenses.
Et ne nous soumets pas à la tentation : c’est Dieu qui
doit nous épargner la tentation, du moins l’en prions-nous.
Mais délivre-nous du mal, amen. Même remarque.
On voit que dans ce texte essentiel ne comporte guère
d’obligations : une soumission à la volonté divine et le pardon des
offenses. Bien sûr il est permis de penser que se soumettre à la volonté de
Dieu entraîne une kyrielle d’obligations et que les préceptes moraux des
religions chrétiennes, surtout catholique, en découlent naturellement. Mais
nous sommes influencés par des siècles d’église triomphante et de règles
accumulées dont on n’arrive pas à se libérer. Saint Augustin a écrit quelque
part : aime et fais ce que tu voudras. Avec les injonctions de tous ordres
sur la vie sexuelle, les interdits en tous genres, nous voilà loin de la pureté
d’origine.
En dehors de sa fonction sociale et politique, éminemment
conservatrice, ce qui ne veut pas dire forcément néfaste, le fait religieux
trouve son fondement dans les questions que l’homme se pose et à quoi il ne
trouve pas la réponse. On fait alors appel au sacré, au spirituel, au magique
pour expliquer la course des astres dans le ciel, l’origine des maladies ou
plus généralement la cause de ce qui nous est hostile, nous nuit, nous détruit.
Ainsi, le champ des religions s’est trouvé de plus en plus restreint, en
Occident du moins. Ainsi, les religions vieillissent et meurent. Certaines plus
vite que d’autres.
L’homme a créé Dieu pour répondre
à ses angoisses existentielles, se consoler de mourir et justifier l’organisation
de la société. Nous vivons aujourd’hui une époque sans précédent dans laquelle
la majorité prétend pouvoir se passer de croyance en une puissance supérieure. Il ne manquait pas de charme de se prosterner et de dire : Seigneur, mon
destin est entre tes mains. C’était même beau. Affirmer que nous sommes les
principaux responsables de ce qui nous arrive ne manque pas de grandeur :
Le devenir de l’homme abandonné seul face à ses problèmes existentiels manque
de sécurité. Nous avons tué Dieu. En quelque sorte, nous devons en payer le
prix.
mardi 27 août 2013
religion, foi et morale
une religion, c'est une vision de l'existence totale, un regard sur tous les problèmes de la vie basé sur une croyance qui ne relève pas de la raison. Credo quia absurdum. Est-il plus absurde de croire en un Dieu créateur et tout puissant que les hypothèses de la science? Je ne sais. L'ennui, c'est qu'on dispose d'une bonne douzaine de religions et que chacune apporte des réponses définitives à nos angoisses. La recherche scientifique, elle aussi, foisonne de théories qui sont successivement adoptées par les savants. Leur différence d'avec les convictions religieuses, c'est qu'une hypothèse sur l'origine du monde nous en dit peu sur comment nous devons nous comporter.
Et c'est là qu'intervient la morale. On pourrait imaginer une religion qui ne demande à ses thuriféraires que la foi. Pourquoi donc la plupart d'entre elles adjoignent-elles à leur théorie de base sur la création et l'immortalité de l'âme un ensemble de règles de conduite, au point que souvent l'observateur ne voit plus qu'elles?
Dans l'histoire de l'humanité, du moins la part que nous en connaissons, les religions ont tenté d'imposer leurs vues et d'éliminer la concurrence. L'exemple le plus éloquent concerne l'église catholique qui a voulu éliminer toutes les autres croyances à l'époque où elle disposait de la toute puissance.. Les choses sont à la vérité un peu plus complexes. Il est permis de penser que même si une religion parvient à demeurer la seule, dans le cœur des hommes subsistera une place pour le doute et la contestation.
l'Islam d'aujourd'hui ressemble, par le comportement de nombre de ses chefs, à l'église catholique du passé. L'intolérance et la volonté de conquête ont changé de camp. L'Infâme de Voltaire, à présent, c'est Allah.
SI cela vous intéresse, je me propose de poursuivre cette réflexion dans un autre article.
Et c'est là qu'intervient la morale. On pourrait imaginer une religion qui ne demande à ses thuriféraires que la foi. Pourquoi donc la plupart d'entre elles adjoignent-elles à leur théorie de base sur la création et l'immortalité de l'âme un ensemble de règles de conduite, au point que souvent l'observateur ne voit plus qu'elles?
Dans l'histoire de l'humanité, du moins la part que nous en connaissons, les religions ont tenté d'imposer leurs vues et d'éliminer la concurrence. L'exemple le plus éloquent concerne l'église catholique qui a voulu éliminer toutes les autres croyances à l'époque où elle disposait de la toute puissance.. Les choses sont à la vérité un peu plus complexes. Il est permis de penser que même si une religion parvient à demeurer la seule, dans le cœur des hommes subsistera une place pour le doute et la contestation.
l'Islam d'aujourd'hui ressemble, par le comportement de nombre de ses chefs, à l'église catholique du passé. L'intolérance et la volonté de conquête ont changé de camp. L'Infâme de Voltaire, à présent, c'est Allah.
SI cela vous intéresse, je me propose de poursuivre cette réflexion dans un autre article.
Inscription à :
Articles (Atom)