mercredi 18 janvier 2012

Paname by night (facile, celui-là)

Mon daron, un cador qu’avait des crocs d’baronne
Et son troisièm’ couteau qu’il avait à la bonne
Parc’qu’il était costaud aussi bien que balourd
Les compteurs relevés, en moto f’sait un tour.
Dans les rues, y avait plus un mich’ton en goguette
Un semblant de barouf lui remua l’étiquette :
Un espingouin pas frais qu’avait largué son bus
Titubait, saoul comme un polonais et trois russes ;
A peine s’il tenait d’bout, hirsute, abominable !
« Un joint, file-moi un joint », qu’il gueulait à mon dabe !
Cézigue, au s’gond couteau, envoya pour le dingue
Un’ pincée d’blanche, avec cuiller et s’ringue
En lui disant : file-lui sa pincée, à c’locdu !
Aussi sec, quand l’arcan s’approcha du glandu
A r’nifler ses arpions, le mec, un vrai vic’lard,
Prit un feu qu’il planquait dans un pli d’son costar,
Balança la purée en gueulant : Caramba !
Mon papa, il faillit y laisser son bada ;
Sa Harley-Davidson recula sur ses p’neus.
File-lui son overdose, à c’con, lança mon vieux.

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