vendredi 13 novembre 2015

ma participation à un concours de poésies


Le soir, au coin du feu, je pense aux mille choses,
Aux travaux délaissés ; pourtant, je me repose :
Demain, demain encor sera un autre jour
Hein, mon amour ?

Il ne te sert de rien de te mettre en colère
Laisse-moi donc le temps de terminer ma bière
Et si j'allais mourir aujourd'hui, dis pourquoi
M'user les doigts ?

 

Le poète inspiré nous chantait : Liberté !
Et pourtant il craignait sa femme.
Moi qui n'ai peur de rien, je passe tout l'été
A contempler briller sa flamme.

La liberté pour moi, c'est un morceau de pain
Avec un bon pot de rillettes,
C'est avoir un ami qui me donne la main
Avec qui partager la fête.

Je n'ai jamais compris pourquoi, an nom d'un dieu
Il me faut étriper mon frère.
J'ai pris du poids, de l'âge et suis devenu vieux
pourtant, toujours j'espère.

Je sais que je mourrai un jour, seul dans mon coin
Je me sens nostalgique.
La vie m'a épargné ; j'entends là-bas, au loin
Sa légère musique.


J'aime les poèmes
A la crème.
Et au rhum,
ajoute l'homme.

J'aime les poésies,
La fantaisie
Et le drame,
Ajoute la femme.

J'aime les sonnets,
Les sommets
Et les précipices
Ajoute le fils.

J'aime les ballades
En marmelade
Avec du flan
Ajoute l'enfant.


Lorsque les morts se lèveront comme un seul homme,
Quand des amours sera éteint le dernier feu
Dans un vacarme insupportable, affreux,
Quand Adam finira de digérer sa pomme,

Quand, lassé de veiller, Caïn fera un somme,
Quand du ciel aura fui toute trace de bleu,
Et que, chez les vivants, n'y aura plus pour jeu
Que le battement régulier des métronomes,

Lors nous verrons enfin naître le dernier soir,
Nos rêves envolés, oubliés nos espoirs
Et nous nous en irons traîner notre misère
Dans la fange et le sang, la souffrance et le mal.

Rien ne nous servira de pleurer et de geindre
Car c'est Satan, lui seul, qui conduira le bal.


                  Je voudrais du poème.
                  Combien en voulez-vous ?
                  Cela dépend ; c'est cher ?
                  Un prix exorbitant
         Mais on paie en nature :
         un sourire, un mot, un regard,
         Les meilleurs jours une caresse.
         Parfois aussi, mais c'est plus rare,
         On reçoit un autre poème
         Avec du rhum et de la crème
         Et on s'enivre de ses mots.


Un beau matin, Jean se leva,
Rose était là
Avec sa robe d'espagnole
Qu'est-ce qu'on rigole !
Le petit déjeuner servi
Avec envie
Il a dévoré un croissant
En rêvassant.
Et puis, il a dit à sa mère
- Quelle chimère -
Qu'il avait vu un éléphant
Sur le divan
Et qu'il n'irait plus à l'école
Elle était folle !
Mais il ne voulait rien savoir
Sous son bavoir.
Arrête toutes ces bêtises
Mets ta chemise
Si tu veux devenir savant
Il faut avant
Que tu ailles voir ta maîtresse
 

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