dimanche 1 juillet 2012

petit additif

j'ai dîné hier auprès de deux exilés fiscaux, qui n'avaient pas attendu l'élection de Hollande, mais se sentaient confortés dans leur décision d'antan. Un couple fort sympathique, au demeurant. Simplement, participer à l'effort national ne les regarde pas. Je pensais à Danton : on m'emporte pas sa patrie à la semelle de ses chaussures... Et à l'époque, ceux qui fuyaient la France craignaient, non sans raison, pour leurs vies. Les riches français qui ont quitté depuis plusieurs décennies notre pays ne me font pas pleurer sur leur sort. Ils ont choisi leur camp. Je souhaite de tout mon coeur que l'avenir leur donne tort.
Allons, la misère ne frappe pas que les nantis.
Bon dimanche quand même à toutes et à tous.

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